Le nerprun, un arbuste envahissant qui perturbe la relève de jeunes érables à sucre!

Érable & Chalumeaux vous présente une capsule de Stéphane Guay Biologiste!

Stéphane se sent très concerné  par le nerprun, ce buisson qui envahit de nombreuses érablières au Québec.  Cette plante a une croissance très rapide et produit de nombreux fruits et empêche les jeunes érable à sucre de s'épanouir en hauteur.  Notre invité, André Turcotte des Boisés de Verchère le combat sans relâche depuis 10 ans.  Venez le rencontrer!

Pourquoi sont-ils si envahissants ? 
• Croissance très rapide;
• S’implante dans une grande variété de milieux;
• Grande production de fruits;
• Les graines peuvent survivre jusqu’à 3 ans dans le sol;
• Taux de germination extrêmement élevé (plus de 90 %);
• Les souches peuvent faire plusieurs rejets.

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13 pensées sur “Le nerprun, un arbuste envahissant qui perturbe la relève de jeunes érables à sucre!

  • 25 février 2019 à 11:04
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    Des chèvres ou des moutons pourraient pas leur donner une go?

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    • 25 février 2019 à 15:24
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      C’est ce que dit le vieux document! Mais je ne connais pas vraiment cette plante en profondeur…

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  • 28 octobre 2018 à 10:32
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    Je trouve la méthode de M.Turcotte un peu décourageante. Après 9 ans de débrousaillage, une seule année sautée a permis au nerprun de se réinstaller. Y a-t-il une façon de régler le problème à long terme, c’est-à -dire un moyen où la régénération peut prendre le dessus? Je fais cet automne (2018) des test dans un boisé urbain mature passablement envahi de nerprun cathartique(île Ste-Hélène -érablière à micocoulier) sur de petites parcelles de 100 m2. où je distingue la présence ou l’absence de régénération ainsi que deux méthodes avec des variantes soient l’arrachage et la taille. Je me demande si l’élimination temporaire (taille) ou définitive (arrachage) permettra à la régénération(acer et celtis d’environ 4-6 pieds) de s’installer à terme. Je vais aussi faire une parcelle avec arrachage des semis et « cassage » des grosses tiges. Je crois aussi, pour un résultat à long terme, qu’il faille éliminer certains individus produisant des fruits.Enfin, j’ai aussi remarqué qu’en milieu sec, en haut d’escarpements et sous couvert dense de gros arbres, le nerprun dépérit…À suivre.

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    • 29 octobre 2018 à 08:13
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      Tenez-nous au courant de vos essais! Bonne chance!

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  • 27 septembre 2018 à 20:19
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    Si jamais vous allez voir d’autre boisé avec se problème j’aimerais y allé si possible plus ont est de tête plus on a de chance de trouver une solution

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  • 27 septembre 2018 à 11:11
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    Bonjour, moi aussi j’ai un grave problème de nerprun dans mon boisé. C,est complètement fou. Il est presque impossible de passer la débroussailleuse sur plus de 100 acres ( à moins d’engager plusieurs personnes $$$). Le ministère effectue des tests sur une portion de mon terrain en Estrie ( 10 acres) qui a été coupé à blanc pour le test. Les arbres qui poussaient dans ce secteur étaient sans grande valeur. 4 méthodes d’élimination sont testées: broyage forestier, débroussaillage simple, herse forestière et le glyphosate ( genre Round UP ). C’est triste à dire, mais après 5 ans de test je peux vous dire que la SEULE méthode qui fonctionne est le glyphosate. Imaginez… le broyage forestier ( tout broyer jusqu’à 2 pouces dans le sol) a été le pire traitement. Les souches de nerprun ont repoussés et une quantité phénoménales de graines ont poussés. Je mentionne que la majorité du secteur test a été reboisé en épinette et pin rouge… J’ai aussi planté 400 chênes. Là où il n’y a pas de chêne il est possible d’arroser au glyphosate en septembre et les épinettes/pins ne meurent pas mais le nerprun oui…. Dans la portion où il y a eu épandage de glyphosate, il pousse maintenant des érables à travers les épinettes. Si Stéphane Guay et son équipe veulent venir voir , je vous invite.

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    • 27 septembre 2018 à 13:41
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      Super intéressant! Ce vaste sujet mérite d’autres capsules! Ce serait cool d’avoir le responsable du ministère pour une rencontre et le tournage de la capsule!
      Tenez-moi au courant via: info@erable-chalumeaux.ca

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  • 27 septembre 2018 à 09:58
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    Un de nos membres, Daniel Desgagné, a essayé ceci:
    « Au lieu de couper la tige on la casse avec nos mains en la laissant attachée au tronc. La plante va alors mettre de l’énergie à sa guérison. Curieusement la plante va finir par mourir avec peu ou pas de rejets de souches. Essayer sur une petite superficie 1 ha par exemple. »

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  • 27 septembre 2018 à 09:24
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    Pourquoi pas essayer de les arracher? C’est long mais p-ê plus efficace

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    • 27 septembre 2018 à 09:33
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      Mr Turcotte a essayé, mais ils sont très difficiles à arracher.

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